La cohabitation homme – chauves-souris
Les chauves-souris utilisent une diversité de gîtes et exploitent toute l’année les constructions humaines. Durant la période estivale, les colonies se forment et se regroupent pour mettre bas et élever leurs petits. D’une manière générale, les chauves-souris recherchent des gîtes plutôt chauds à tempérés en particulier pour favoriser la croissance des juvéniles. Certaines espèces recherchent des gîtes spécifiques avec une température et une hygrométrie précise.
Avoir des chauves-souris chez soi signifie donc que votre habitation est de grande qualité !
En règle générale, les chauves-souris sont des animaux discrets et calmes. Leur présence est parfois détectée seulement après plusieurs années d’occupation. Certains cas de cohabitation se déroule sans encombre !
Dans certains cas de figures, les bruits causés par le déplacements et les cris des chauves-souris, ou la présence de déjections
et d’urine peuvent causer une gêne chez les occupants des lieux. Voici quelques pistes d’aménagements pour limiter ces nuisances :
Cas N°1
Guano sur la terrasse, sur les murs ou dans des combles
Guano sur la terrasse, sur les murs ou dans des combles
Etape 1 – Est-ce bien des déjection de chauves-souris (guano) ?
Pour les reconnaître, ces dernières sont noires, sèches et s’effritent très facilement au contraire des déjections de rongeurs qui sont très dures.
Solutions :
1 – Au sol ou sur les murs, le guano ne tâche pas et un simple coup de balai permet de s’en débarrasser !
2 – Lorsque le guano s’accumule sous une colonie dans des combles par exemple, la pose d’une bâche respirante permet de récupérer et ou d’évacuer le tas de guano une fois par an durant l’absence de la colonie. Le guano de chauves-souris est un excellent engrais naturel !
3 – Si le guano se trouve sur un mur à la sortie du gîte, placez une petite planchette en bois ou un demi tube en PVC sous le gîte pour limiter la chute du guano.
Bâche installée sous une colonie de 1500 à 2000 individus
Cas N°2
Les odeurs
Les odeurs
Les mauvaises odeurs peuvent-être causées par la présence d’une colonie importante (à partir d’une centaine d’individus) depuis plusieurs années. L’accumulation du guano dans une pièce mal ventilée ou l’urine qui imbibe les matériaux d’isolation peuvent dégager une odeur assez forte.
Solutions :
Ces cas de figure sont complexes à traiter et peuvent nécessiter des travaux spécifiques.
1 – Améliorer la ventilation des pièces concernées
2 – Eviter l’imprégnation de l’urine dans des matériaux poreux.
3 – Changer partiellement l’isolation et empêcher les chauves-souris d’utiliser ces espaces en obturant les accès (lorsque les chauves-souris sont absentes).
Cas N°3
Le bruit
Le bruit
Avant toute chose, les chauves-souris ne dégradent pas et ne rongent pas les matériaux !
Les nuisances sonores sont généralement provoquées par le déplacement des chauves-souris au niveau des cloisons, des toitures et par leurs interactions sociales. Ce type de nuisance intervient lorsque l’isolation phonique de l’habitation est faible.
Solutions :
1 – Travaux d’isolation phonique localisés
2 – Réserver une partie des combles, cloisons, toitures aux chauves-souris au niveau des pièces peu utilisées.
Chaque sollicitation est unique et des solutions peuvent être proposées au cas par cas. N’hésitez pas à contacter le réseau SOS !
Attention !
Toutes les espèces de chauves-souris sont protégées en France
par la loi du 10 juillet 1976 relative à la protection de la nature.
par la loi du 10 juillet 1976 relative à la protection de la nature.
La législation française interdit la perturbation intentionnelle et la destruction
des chauves-souris ainsi que l’altération de leurs aires de repos et sites de reproduction
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Chauve(s)-souris en détresse :
blessée, affaiblie, trouvée au sol, juvénile
Demande de renseignements, questions diverses :
Les chauves-souris – espèces, biologie, écologie
Photographies sur cette page (copyright) : Sérotine commune (L. Jouve), colonie de Sérotine commune (J. Penvern – GLCR), bâche de récupération de guano (B. Carré – GCLR), Noctule de Leisler au sol (A. Wilmart – GCLR), conseil auprès d’un propriétaire (B. Carré – GCLR)