(Fabrication de nichoirs à chauves-souris par les patients d’une clinique avec des matériaux de récupération sur Montpellier)

De la rencontre de trois personnes d’horizons différents, est né un projet de fabrication de nichoirs à chauves-souris, qui conjugue revalorisation d’un « déchet », réinsertion sociale et protection de la nature.

Tout commence à la clinique Rech, un établissement privé basé à Montpellier, spécialisé dans l’accueil de patients adultes présentant des troubles psychiatriques. Jules Diémé, Moniteur éducateur à l’Unité de Soin de suite et de Réadaptation (USR), est responsable de l’Atelier de Réadaptation technique qui propose plusieurs activités aux patients dont la menuiserie.

Le bois utilisé pour ces ateliers provient de la société EAS automobiles, spécialisée dans l’aménagement de véhicules utilitaires et de loisirs. Plutôt que de les envoyer à la benne, Rodolphe Racon, employé de la société, à l’idée de faire don de ces chutes de bois (contreplaqué) à la clinique.

Puis c’est la rencontre entre ces deux amis et Blandine Carré, de l’association Groupe Chiroptères Languedoc-Roussillon, qui lancera le projet de fabrication de nichoirs à chauves-souris. Depuis le 5 mars 2018, ce sont plus de 20 nichoirs qui ont été fabriqués, et il est prévu d’en fabriquer d’autres de manière régulière.

En bout de chaîne, l’association GCLR récupère et distribue les nichoirs à des particuliers lors d’opérations de sensibilisation du grand public à la protection des chauves-souris (visites « SOS chiro », animations, etc.), et également à des agriculteurs afin de promouvoir l’utilité de l’animal en tant qu’auxiliaire de culture.

Blandine Carré

P_20180503_154444_vHDR_OnPhotographie – © Jules Diémé

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